En pleine crise sanitaire et économique, les dirigeants français sont en première ligne pour sauver leur entreprise, les emplois et le PIB national. Dans ce contexte inédit et difficile, « les congés » peuvent apparaître comme un concept futile ou carrément inapproprié, mais penser qu’on peut s’en passer est illusoire…

A la fois ultra sollicités au quotidien, mais souvent seuls face aux décisions, les dirigeants sont plongés en pleine incertitude depuis maintenant plusieurs mois. Une situation propice au stress qu’il ne faut pas ignorer sous peine de s’exposer à l’épuisement ou au burn out. Plus d’impatience, davantage d’insatisfaction ou d’irritabilité sont les premiers signaux à prendre en compte car la santé mentale du dirigeant impacte directement les résultats de son entreprise. Un simple « coup de mou » modifie l’ambiance générale au sein de l’entreprise, la motivation des salariés et peut créer une réelle défiance vis-à-vis du dirigeant, ce qui augmentera inévitablement son taux de stress. Un cercle vicieux qui peut s’installer plus vite qu’on ne l’imagine !

Malgré leurs nombreuses responsabilités, leur volonté d’entreprendre à toutes épreuves et leurs heures de travail à rallonge, les chefs d’entreprise ne sont pas des surhommes ! Alors, tout comme on recommande à un sportif de se reposer la veille d’un tournoi, ils ne doivent pas hésiter à faire une pause pour mieux affronter les défis à venir. L’atmosphère particulière du mois d’août est le moment idéal !

S’octroyer une pause permet, non seulement de faire le plein d’énergie et de gagner en productivité, mais c’est également le moyen de responsabiliser ses collaborateurs qui ne seront que plus impliqués dans la vie de leur entreprise.