Comment faire face à l’allongement des délais de paiement ?

Les retards de paiement, qui avaient explosé en 2020 avec la crise COVID, ont diminué avec la reprise économique de 2021 (sans toutefois retrouver leur niveau d’avant crise). Mais l’embellie aura été de courte durée puisque l’enlisement du conflit en Ukraine et son impact sur l’économie font désormais craindre un nouvel allongement des délais de paiement.

Les retards de paiement se sont élevés en moyenne à 14 jours en 2020 avant de retomber à 12,5 jours en 2021 (source ALTARES). Certes il s’agit de l’une des conséquences de la crise sanitaire, mais avant que celle-ci ne survienne, la moyenne des retards de paiement était déjà de 11,5 jours en 2019. Le non-respect des délais de règlement est donc un mal récurrent de l’économie française. Toutes les entreprises, petites ou grandes, sont concernées par l’allongement des délais de paiement. Elles peuvent en être coutumières, mais également en subir les conséquences. Or, l’allongement des délais de paiement met à mal leur trésorerie et dans certains cas extrêmes peut même mettre en péril leur existence.

Les pénalités prévues par la Loi LME et la « Loi croissance » pour endiguer ce phénomène se révèlent aujourd’hui inefficaces. C’est pourquoi, il convient de maîtriser le cycle de facturation car plusieurs facteurs peuvent être la source de dysfonctionnements lors du recouvrement des créances :

  • Les erreurs de facturation liées à une mauvaise connaissance des services administratifs des clients ;
     
  • Un mauvais suivi du portefeuille client et une relance insuffisante des mauvais payeurs ;
     
  • L’absence de procédure de veille pour renseigner en permanence la santé financière des prospects et des clients.

Il existe, toutefois, des solutions pertinentes pour ne pas subir un allongement des délais de règlements de ses clients.

  • Revoir l’organisation interne du recouvrement de ses créances commerciales en mettant en place des procédures précises qui permettront, le plus rapidement possible, de soulever les éventuels blocages réels ou infondés (litige, facture non reçue, codification incorrecte.) qui bloqueraient le paiement des créances à leur échéance;
     
  • Recourir aux services d’un assureur-crédit, qui outre la couverture du risque clients, fournit des renseignements commerciaux actualisés en permanence sur la santé de ses partenaires ainsi que son savoir-faire et son équipe juridique en cas de procédures contentieuses ;
  • Recourir à la facturation électronique sans attendre l’échéance du 1er janvier 2026, ce qui permettra de rationaliser la gestion du cycle de facturation et donc de le rendre plus efficace ;
     
  • Recourir à une société d’affacturage qui s’adaptera à votre organisation interne (en vous laissant éventuellement le recouvrement de vos factures et les encaissements si vos procédures sont rigoureuses) et ainsi vous permettra d’avoir une trésorerie fluide liée à votre activité sans être tributaire des retards de paiements.

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