Prime Macron : tout savoir sur la nouvelle version

Reconduite en 2022, la prime MACRON, autrement dénommée « prime PEPA » (Prime Exceptionnelle de Pouvoir d’Achat), voit ses plafonds de versements tripler. A cela, s’ajoute l’augmentation du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires, ce qui constitue une véritable mesure en faveur du pouvoir d’achat des salariés.

Ce dispositif permet à l’employeur de verser une prime exceptionnelle exonérée de cotisations salariales et de CSG à ses salariés. Ces derniers, bénéficiaires de la prime MACRON, peuvent alors encaisser un revenu défiscalisé. Jusqu’alors le montant de cette exonération était plafonné à 1 000 € ou à 2 000 € si l’entreprise avait mis en place un accord d’intéressement ou employait moins de 50 salariés. Ce plafonnement ne concerne bien sûr que le montant exonéré de la prime, rien n’empêche un dirigeant de verser une somme supérieure, l’excédent étant alors réintégré dans le calcul des cotisations et de la CSG puis soumis à l’impôt sur le revenu.

En 2022, le triplement du plafond de la prime MACRON permettra de verser 3 000 € aux salariés. Comme lors des années précédentes, ce montant pourra être doublé (6 000 €) lorsqu’il existe un accord d’intéressement au sein de l’entreprise ou lorsque l’effectif de celle-ci est inférieur à 50 salariés.

En 2021, 4 millions de salariés ont bénéficié de cette prime, dont le montant moyen était de 506 €. Outre les exonérations dont bénéficie ce dispositif (pas de cotisations salariales, pas de CSG, pas d’imposition sur le revenu), son succès s’explique par sa simplicité de mise en œuvre :

– Le versement d’une prime MACRON peut être décidé à l’occasion d’un accord d’entreprise ou de manière unilatérale par le dirigeant, qui doit simplement en informer le CSE (Comité social et économique) ;

– La mesure reste néanmoins facultative et chaque dirigeant a le choix de verser ou non cette prime.

Instaurée en 2019, la prime MACRON est un dispositif gagnant-gagnant pour les employeurs et pour les salariés.

Instauré en 2007, ce dispositif a ensuite été supprimé en 2012, puis rétabli en 2018. Moins souple que ce qui était prévu initialement, cette mesure est désormais plafonnée. En 2021 il était possible de rémunérer jusqu’à 5 000 € net d’heures supplémentaires bénéficiant de la défiscalisation. En 2022 ce plafond est revu à la hausse et sera de 7 500 €.

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