Alors que la France suffoque sous une vague de chaleur, l’économie française est toujours loin de la surchauffe, avec une croissance de 0,6 % espérée en 2025. Malgré cela, certains signaux encourageants émergent. Dans un contexte où prudence rime avec opportunités, retrouvez notre bulletin économique mensuel.
Euribor 3 mois : la respiration se confirme
Cette fois, le recul est net : près de 0,20 point en moins sur le mois de juin. Une bonne nouvelle pour les entreprises, dont les coûts de financement à court terme, qu’il s’agisse d’emprunts classiques, d’affacturage ou d’assurance-crédit, commencent à se détendre.
Défaillances : les secteurs en tête du classement
Avec 66 937 défaillances totalisées sur 12 mois à fin avril (+10,6 %), les défauts des PME atteignent un niveau record depuis plus de 30 ans. Dans un contexte général de hausse, il est indispensable d’être encore plus vigilant sur l’ensemble de sa chaîne de production.
Parmi les secteurs les plus impactés par la progression des défaillances : le secteur de Information et communication (+ 18,7 %), le secteur des Transports et entreposage (+ 18,6 %) et le secteur des Conseils et services aux entreprises (14,4 %)
Le secteur de la construction enregistre à lui seul plus de 22 % des défaillances.
Inflation : un ralentissement qui se confirme
Avec +0,8 % sur un an en juin, l’inflation poursuit son ralentissement après les pics de 5,8 % en 2022 et 3,7 % en 2023. Ce ralentissement peut sembler rassurant, mais il masque des réalités contrastées. Les prix de l’énergie, en forte baisse, enregistrent un recul de 6,9 % sur un an. À l’inverse, les services continuent de progresser, avec une inflation annuelle de 2,4 %.
Ce retournement a pour conséquence – entre autre – une baisse des coûts du financement et de l’Euribor
Climat des affaires : une légère amélioration
L’indicateur du climat des affaires publié par l’INSEE atteint 96,1 en juin, soit une progression de 0,5 point par rapport à mai. Bien qu’il reste en dessous de sa moyenne de long terme (100), ce chiffre marque un frémissement positif. Dans le détail, la situation varie selon les secteurs : le bâtiment retrouve sa moyenne historique avec un indice de 100, le commerce de détail s’en approche à 99, tandis que l’industrie et les services restent plus prudents, à 96. Cette légère embellie reflète une forme de résilience dans les anticipations des dirigeants.
Confiance des ménages : le moral en berne
Mesuré sur la même base “100” que le climat des affaires, l’indice de confiance des ménages chute à 88 en mai, son plus bas niveau depuis cinq mois. Selon l’INSEE, cette baisse est marquée par la crainte du chômage et une vision dégradée de la situation économique à venir.
Un fossé marqué apparaît ainsi entre la perception des ménages et celle des dirigeants. Alors que la faiblesse de la confiance des ménages s’accompagne souvent d’un surcroît d’épargne, les chefs d’entreprise, eux, se montrent plus optimistes et résilients.
Déterminés à avancer et prêts à s’adapter, les dirigeants poursuivent leurs actions malgré les incertitudes. C’est inscrit dans leur ADN. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place une organisation rigoureuse et structurée, pour vous accompagner au quotidien. Chaque défi doit être vu comme l’opportunité d’imaginer des solutions solides ensemble.